Ce que je sais de l'ami Bernard.

Publié le par jeresiste

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En surfant sur le net pour découvrir de nouveaux blogs d’écrivains (voilà ce que j’en disais précédemment). J’ai trouvé celui de ce grand romancier du XXe et XXIe siècle, le Jules Verne des temps nouveaux, j’ai nommé Bernard Werber. L’auteur du meilleur (Les fourmis et Les Thanathonautes) comme du pire (ses 3 derniers livres) est un type sympathique. Une fois qu’on a dit ça, on peut se lâcher un peu plus. Nous en discutions, Ripley et moi, lors d’un récent déjeuner. Nous avons eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois. Pour ma part, chez lui (dans différents appartements), dans des studios (radios et télés) ou dans quelques bars (où il ne boit que des cafés. J’aimerais bien me bourrer la gueule avec lui mais ce fantasme restera fantasme. Un écrivain sobre… ça me déprime.)
J’ai décidé, en cette journée dominicale, de vous livrer quelques remarques personnelles sur le monsieur. Tout cela est véridique.
 
-Quand on vient chez lui avec une équipe télé, il demande instamment à ce que toutes les personnes présentes ôtent leurs chaussures afin de ne pas salir sa moquette toute blanche (à l’époque). Mieux vaut le savoir pour ne pas arriver avec de douteuses chaussettes trouées.
 
-Quand on l’interviewe, il ne faut pas craindre d’être interrompu toutes les 30 secondes, car Bernard Werber n’éteint pas son portable (qui est le 06.14… nan, le reste, je ne dis pas !) et pire encore, il répond à tous les appels (ce qui n’est pas propice à une concentration extrême).
 
-Chez lui, si vous venez pour le boulot, ne vous attendez pas à ce qu’il vous propose un café, un thé et encore moins une boisson sucrée ou alcoolisée, Werber n’est pas homme à se prêter à ce genre de politesse minimale (quand il reçoit des hommes en tout cas, pour les femmes, je ne sais pas... peut-être est-il plus galant?).  Quant à l'éventualité de vous en griller une, vous pouvez toujours rêver.
 
-Quand on est chez lui, il faut éviter de lui dire qu’on est venu en voiture, sinon, il n’hésite pas à vous demander de vous conduire à son prochain lieu de rendez-vous. Ce que j’ai accepté car, oui, contrairement aux apparences, Rastignac est un homme serviable.
 
-Dans son appartement de vieux garçon (on ne peut pas appeler son domicile de la rue du T... autrement), Bernard Werber n’expose que ses œuvres picturales et n’hésite pas à vous montrer sa bibliothèque contenant uniquement ses propres livres (et leurs versions traduites dans toutes les langues étrangères). Une petite fierté, sans doute…
 
-Il n’y a pas une récente conversation avec lui sans qu’il n'exprime sa peur des musulmans extrémistes. Pour tout dire, il pense que l’on court à la catastrophe mondiale et que la fin de cette planète n’est pas loin.
 
-Plus grave encore. Bernard Werber possède un chat. Je suis allergique aux poils de chats.

Pour finir, je tiens à préciser que l'auteur évoqué ici m'a expliqué un jour qu'il venait d'installer un logiciel sur son ordinateur lui permettant de savoir sur quel site (ou blog) quelqu'un écrit son nom.
Je sais qu'il va finir par atterrir ici. Je le salue bien bas, donc. Qu'il ne s'étonne pas d'être raillé (gentiment) de la sorte, il n'est pas le premier, ni le dernier sur la liste (très longue). Dorian, Ripley et moi même vous le promettons.

Et nous tenons toujours nos promesses.

(Sinon, son prochain livre Le mystère des Dieux sort à la rentrée littéraire prochaine. C'est le troisième et dernier tome de la saga des Dieux.)

Rastignac


Werber by Ripley !
Je confirme tout ce que peut dire mon camarade Rastignac ci-dessus. Personnellement j'ai failli me faire dévorer par son chat (pas super amène, le matou), et j'ai échappé de peu à une démo de ses talents de pianiste sur son engin blanc, type Clerdermann 1981. 
Comme lui je me suis retrouvé en chaussettes (faut prévenir, Bernard, car moi y'en à être qu'un pauvre journaliste impécunieux et il m'arrive dy avoir quelques trous, dans mes chaussettes !). Et comme lui j'ai eu droit à une bonne vingtaine d'interruptions portables. Bernard met un point d'honneur à répondre à tous les appels. Comme il se targue par ailleurs de répondre à tous ses mails... Euh, pour ma part, malgré cette sympathique entrevue, il n'a jamais répondu aux miens....

Publié dans par Rastignac

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R
Très juste, et merci pour ce correctif !! ;-)
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C
Clayderman!!! Respectez au moins les génies de la musique si vous vous moquez de ceux de la littérature comme Bernhardt Verre-bière!
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Y
En tous cas en arrière plan merci pour les conseils précis sur la conduite à tenir quand on reçoit un journaliste chez soi (le laisser s'installer comme il veut, offrir à boire ou des clopes, ne jamais faire de off...) <br /> <br /> Je savais bien que ce blog finirait pas être utile un jour...<br /> <br /> ;)))<br /> <br /> yann
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R
Non, cher Thomz, je ne l'ai pas vu ces 3 derniers mois donc, je ne sais pas comment il vit cet échec.<br /> Cela m'aurait d'ailleurs intéressé de le savoir... Pas sûr qu'il soit homme à se remettre en question, en effet.
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T
Le problème avec Werber c'est qu'il se prend légèrement trop au sérieux (notez la figure de style monzami ; ou alors la faute flagrante de français), donnant une image d'obséquiosité profonde. D'ailleurs, Rastignac, as tu eu l'occasion de parler avec lui de l'échec de son film, et de l'impact que cela pourrait avoir sur son écriture ? (du genee : je me remets en question pendant 10 ans et je n'écris rien, pour revenir, peut être, encore plus fort... bon apparemment, vu la fin de ta note ça ne parait pas le cas...de toute manière on connait la fin : elle est dans le début du lire, donc forcément décevante..)
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